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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 11:13

 Barbentane (13) – 31 mars-1er et 2 avril 2018

 

 

Samedi 31 mars, à travers les Alpilles

Les Alpilles

De notre gîte confortable du Mas de Canillac, les sept cyclos de notre groupe se dirigent vers Eyragues et Verquières petits villages au milieu des vignes. Les routes, petites, tranquilles et plates offrent un début de randonnée agréable, guidé par le précieux GPS de Michel. Depuis Mollégès, les Alpilles s’offrent au timide soleil. Eygalières nous rapproche des premières difficultés, le Pas de la Figuières et ses 244m, suivi d’une rapide plongée vers Aureille, petit village des Alpilles. Nous empruntons une petite route au milieu des oliviers, le soleil daigne se montrer lorsque nous atteignons le canal des Baux au Pas de Clavel (125m). La route se transforme en une piste de castine roulante et serpentant entre vignes, oliviers et garrigues. A Mauriès la matinée est bien avancée. C’est à Maussane-les-Alpilles que nous pique-niquons sur la place du village. Les terrasses de café et de restaurant sont bien garnies ; le soleil réchauffe doucement l’atmosphère. Il faut bien repartir ; vers quatorze heures le groupe reprend les petites routes tranquilles en direction des Baux de Provence. À la sortie de Maussanne, l’aqueduc du canal des baux offre le spectacle de son déversoir de trop plein près de la chaussée. La route commence à monter et c’est au travers des oliveraies que se découvre le château des Baux. Par le col de la Vayède (185m) nous entrons dans le village déjà bien peuplé de touristes. Michel Garde les vélos tandis que le groupe arpente les ruelles du village.

Après cette visite, nous repartons en direction du vallon de la Gaudre d’Auge et le petit col du Pas de Chevrier (150m). Une belle montée nous hisse au col de Sarragan (226m) dans un cadre très minéral. De là, par un chemin escarpé nous découvrons le village et le château des Baux. Notre route sera désormais plus facile, par la descente du col dans une forêt de pins, nous rejoignons la plaine. Laissant de côté le château de Roussan nous traversons Maillane, village de Frédéric Mistral. Le retour semblable au départ de ce matin se fera par des petites routes, bordées de canaux et ponctuées de carrefours sans aucun panneau indicateur (merci gps !). Notre gîte offrira un havre de paix et belle discussions à notre première journée de vélos.

Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
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Pâques-en-Provence 2018
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Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018

Dimanche 1er avril, concentration nationale à Barbentane.

Abbaye de St Michel de Frigolet

Pas de poisson ce matin, le groupe est au complet. Départ par la grand route de Graveson, mais sans trop de circulation. Après Graveson son nous entrons dans le massif de la Montagnette, la montagne de Frigolet exactement. Les pins et les chênes verts, bordent notre route, qui monte tranquillement jusqu’au pied de l’Abbaye de St Michel de Frigolet. La pente du chemin de croix, (ou plutôt de la route…) ne laisse aucun cyclo indifférent. Les petites tourelles de pierres jaunes maquent chaque station du chemin du christ. Arrivé à l’Abbaye, visite pédestre et gratuite nous permettent de découvrir un ensemble monumental dans un cadre forestier fort agréable. De là nous rejoignons Barbentane, son château et son moulin, lieu de notre destination matinale. Une foule multicolore est au rendez, sous les rayons filtrants sous la pinède. Halte au stand des inscriptions, puis du ravitaillement gratuits tous deux, puis direction le stand des souvenirs ; hélas le stock de médailles est déjà épuise. De nombreuses connaissances sont déjà sur place, voyageurs, fléchards ou touristes, les conversations vont bon train. C’est aussi ici que doit-nous rejoindre « chef de gare », notre cyclotouriste du siècle dernier, Anthony. Nous avons quelques nouvelles de lui, par des fléchards qui ont eus à faire avec son 48X18, unique développement de son vélo de 1905.

Les discours et autres résultats s’écoulent, lorsque notre cyclo apparaît avec son copain Jean-Marc tous deux vêtus élégamment pour le voyage à bicyclette d’une autre époque. Puis ce sera le traditionnel pique-nique avant et après congratulations et visite de l’exposition de vieux vélos. L’esplanade est largement éclaircie lorsque nous décidons de reprendre la route, avec l’amicale bonjour de la Président de la FCCT. Descente vers le village de Barbentane ; cette fois nous sommes huit ; Anthony roulant avec nous. L’entrée d’Avignon complique un peu notre cheminement afin de trouver la petite route qui longe la Durance. Enfin trouvé grâce à Mr gps, nous voilà sur une petite route plate, en bordure de rivière où se prélasse cormorans et pêcheurs. La petite route se transforme en piste le long de la digue de la petite Castelette. Nous retrouvons la circulation pour traverser la Durance et rejoindre Novès. Après cela, un « ranquet » affichant les dix pour cent, nous hisse à la font du Loup. De là se ont à nouveau vignes et oliveraies qui bordent nos petites routes bucoliques jusqu’à notre gîte de Canillac. C’est la tête pleine de souvenirs que nous faisons honneur à la séquence « apéritifs » et rafraichissement. C’est aussi à ce moment qu’Anthony nous dévoile son périple de St Maurice de Navacelles à Barbentane en passant par le Pont du Gard.

Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
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Lundi 2 Avril, Arles par le massif des Alpilles

Le moulin de Daudet à Fontvieille

C’est vers neuf heures et par Maillane que nous rejoignons St Etienne du Grès tandis qu’Antony ira à Beaucaire. Laissant les Alpilles à l’est nous rejoignons Arles où se déroule Féria. La longue avenue qui mène au centre de la ville est éprouvante, entre chaussée dégradée et circulation. À l’entrée de la vieille ville, fermée pour l’occasion, c’est la foule qu’il nous faut affronter, à moins de choisir les rues dédiées aux taureaux et afficionados. Les arènes sont assaillies par une marée humaine ; tandis que les bandas, délivrent leurs musiques festives et entrainantes. C’est par la visite du théâtre antique bien plus calme, que nous poursuivons notre périple urbain. De là, notre route prend la direction de Fontvieille ponctuée par une halte à l’imposante Abbaye de Montmajour. C’est au Moulin de Daudet que se passera notre halte méridienne. Sous le ciel gris, mais sans pluie le moulin de maître Cornille semble un peu triste au milieu de sa rocaille. Anthony nous a rejoint après son pointage BPF (Brevet des Provinces Françaises à Arles). En route vers Paradou par le canal de la vallée des Baux. L’aqueduc de Barbegal mérite une halte, mais aussi mériterai une restauration tant l’ouvrage est dégradé.

Notre route passe par Maussane et passe près des Baux, déjà vu samedi, La nouveauté c’est l’ascension du col dénommé à tort Pas des Plaines. En effet son ascension se fait dans le paysage très rocailleux des Alpilles par des pentes atteignant par moment les dix pour cent. Sur le versant nord, du haut de ses 240m il offre un large panorama sur la plaine de St Rémy de Provence. St Rémy est d’ailleurs vite atteint au terme d’une descente rapide sur une chaussée de bonne facture. L’entrée de St Rémy est agrémentée d’Antiques monuments. « Chef de gare » se fait une nouvelle fois remarqué au milieu de coursiers équipés de « carbones » sans doute étonné de la performance. Après la traversée tranquille de St Rémy et de ses ruelles commerçantes, notre retour se fera par Maillane et les petites routes tranquilles de la plaine de Graveson.

Notre groupe était composé de neuf cyclos ; Marie-Louis et Henriette, Michel et Viviane, Anthony, Michel, Robert des CRQ et Suzanne et Guy des CRF. Nous avons parcourus un peu plus de deux cent kilomètres au cours de ces trois journées, où certains ont découvert ou redécouvert les paysages de nos auteurs Provençaux.

Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
Pâques-en-Provence 2018
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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 13:57

             Dimanche 25 février 2018. C’est la première sortie des Cyclos Randonneurs du Quercy, Michel Ponchet  nous a amené le long de la frontière du Lot et de la Corrèze. Le groupe est composé de 3 cyclos, Viviane et Michel Ponchet et moi-même Pierre. Le temps est frais et beau avec toutefois au loin une légère brume qui cache la vue des collines ce qui signifie que le vent ne souffle pas, et c’est tant mieux. Nous démarrons de Martel peu après 10h30 pour plonger sur Copeyre. Autant dire que nous sommes sérieusement vêtus, moi-même étant toujours en cuissard court ce n’est pas le cas ce matin. Nous nous dirigeons vers St Michel-de-Bannières. Le rythme est calme et souple comme nous le pratiquons en bon cyclotouriste. Dans ce charmant village nous marquons un arrêt et j’en profite pour virer le bas pour me retrouver en cuissard, en fait lors des hivers rudes je possède un vieux pantalon vert en velours juste pour démarrer.

 

La Porte de "La Bourdie" peu avant Branceilles



 Nous commençons à grignoter fruits secs et chocolat et c’est reparti direction Branceilles qui nous fait pédaler en Corrèze. Nous arrivons devant un calvaire qui domine Branceilles, la Croix de la Mission ; c’est donc par le haut qui nous y entrons. Ce village est réputé pour son vignoble dit des « Mille et une pierres ». Michel a prévu le pique-nique au Puy d’Arnac ou plutôt dans le village de Puy d’Arnac.

 

 

Le long des routes, nous avons vu beaucoup d’arbres coupés soi-disant pour des raisons de sécurité, quelle tristesse.

Branceilles et son vignoble des "Mille et une pierres"

 Il fait bon, pas de vent mais nous nous couvrons quand même pour éviter le refroidissement. Un moment toujours agréable ces casses croûtes où s’échange blagues, bonne humeur, souvenirs et projets de sorties.

   Michel reçoit un message de Jean Louis qui doit nous rejoindre à Bétaille. Mais avant nous roulons sur une crête en direction de Queyssac-les-vignes réputé pour ses pets de nonnes (genre de beignet) et vin paillé.

 

 

Le Calvaire de Queyssac-les-Vignes

 

Bien entendu nous nous arrêtons un moment pour admirer la tour et la vue avant de reprendre vers Bétaille où nous retrouvons comme prévu Jean Louis qui n’avait pas pu partir le matin avec nous. Tranquillement nous roulons dans la plaine de la Dordogne en évitant Vayrac jusqu’à St-Denis-les-Martel.

 

 

 

Le cochon de Meyrangle

Le spectacle de la fontaine de Briance avec ses deux cygnes est toujours un moment bucolique, un endroit très frais, autant dire qu’en cette saison c’est vraiment le cas. De Copeyre nous remontons calmement vers Martel et c’est dans le fossé que Jean Louis aperçoit un lièvre pas du tout farouche, et pour cause, cette pauvre bête a été tapé par un véhicule, sa patte arrière gauche est en lambeau et il ne peut se sauver. Nous décidons d’abréger ses souffrances Jean Louis se chargera de cette triste besogne. A Meyrangle c'est le cochon, en pleine forme qui nous accueille !

 

Arrivé à Martel Viviane nos offre un vin chaud à la cannelle  un vrai régal. Ensuite arrive l’heure de nous quitter en souhaitant de nous revoir bientôt pour d’autres routes et découvertes car le moral est au beau fixe du fait que nous allons vers les beaux jours.

 

Texte Pierre Maroselli 

Photos Pilou

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 10:59
Jean-Paul Larroque

      Il y avait ce dimanche 22 octobre, une journée Souvenir, en hommage à Jean-Paul Larroque, cyclotouriste Albigeois, trop tôt disparu en haut du Port d’Aula.

Nous n’étions que deux, au départ de Salvagnac, pour rejoindre l’Isle-sur-Tarn lieu de la Concentration. Le Ciel déroulait de gros nuages noirs, tandis que quelques rayons de soleil, peinaient à atteindre le sol. Cette atmosphère donnait une lumière particulière aux paysages des coteaux du Tarn. À St Sulpice la Pointe nous sommes aux bords du Tarn. Par une petite route nous longeons la rivière, discrète derrière les feuillages. À Coufouleux, malgré les rayons de soleil, la pluie, fine et persistance fait son apparition. Ce n’est qu’après Loupiac, que nous retrouvons le soleil. Après avoir traversé le Tarn à nouveau nous voilà à L’Isle sur Tarn. Tandis que nous filons vers le point de rendez-vous, un peloton coloré aux visages connus, nous invite à le suivre. Le lieu de rendez-vous est déplacé pour cause de météo incertaine.

Au départ de Salvagnac

Dans un local quelque peu bruyant, nous retrouvons des amis cyclotouristes. Pour certain c’est notre seule rencontre de l’année, d’où l’importance d’être là. Discussions, échanges, la rencontre est amicale. Vient ensuite le mot de Bienvenue d’Éric l’organisateur, et de Steve, le nouveau Président du Codep du Tarn. Le verre de l’amitié se poursuit par le pique-nique tiré du sac, soit dans la salle, soit à l’extérieur avec quelques timides gouttes de pluie.

Au milieu des labours

Il est l’heure de reprendre la route, bises et poignées de mains, terminent cette amicale rencontre. Nous repartons par les coteaux, le soleil nous accompagne malgré un vent pas très chaud.

Les coteaux du Tarn ensoleillés

Nous reconnaissons quelques lieux de la Randonnée du Gaillac Primeur, visités il y a quelques années déjà. Entre labours et vignes colorées, nous rejoignons Salvagnac, sans encombre au terme d’une randonnée très agréable de soixante kilomètres.

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 08:12
Les cyclos prêts au départ

 

 

Cyclotouristes, marcheurs, ils étaient près de 70 participants pour l’édition 2017, du Souvenir Eugène Nègre, ce dimanche 15 octobre à Maxou. Dès neuf heures, alors que l’organisation était bien en place, les cyclotouristes, profitaient de la météo clémente pour effectuer une balade en peloton autour du village de Maxou, passant par Catus et la vallée du Vert. Les marcheurs et les vététistes ont randonné sur les chemins aux couleurs automnales. Un troisième groupe plus dispersé, effectué leur venue à Maxou à vélo.

 

Venus du Lot, Lot et Garonne, Tarn et Dordogne ils ont témoigné leur fidélité au fondateur du cyclotourisme Lotois et leur attachement à cette manifestation organisée par le Groupe des Cyclos Randonneurs Flâneurs, sous l’égide du Comité Départementale de Cyclotourisme du Lot.

En tenue d'époque aussi !

 

Après les activités sportives, le dépôt de fleurs au pied de la stèle Eugène Nègre, Michel Ponchet, Président d’honneur du Comité Départemental FFCT, retraçait le parcours du fondateur du cyclotourisme Lotois et remerciait les participants de leur fidélité et de la fraternité qui règne autour de cette manifestation.

 

Hommage à Eugène Nègre

 

Entouré du Président de Cahors Cyclotourisme, Roland Mangin et du Vice-Président du Codep, Stéphane Marinèche, les remerciements allaient aux organisateurs, organisatrices et nombreuses petites mains qui avaient confectionné, agapes, repas et desserts. La municipalité de Maxou ne fut pas oubliée, sans qui cette journée ne pourrait avoir lieu dans sa forme actuelle.

 

L'aligot

 

Le repas

 

Le repas amical se prolongea dans le début d‘après-midi, alors que quelques-uns repartaient chez eux à vélo sous le soleil. L’ensemble des participants se promettaient de revenir en 2018 à Maxou, pour la prochaine rencontre.

 

 

Souvenir Eugène Nègre - Toutes les photos

Souvenir Eugène Nègre à Maxou
Souvenir Eugène Nègre à Maxou
Souvenir Eugène Nègre à Maxou
Souvenir Eugène Nègre à Maxou
Souvenir Eugène Nègre à Maxou
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Souvenir Eugène Nègre à Maxou
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Souvenir Eugène Nègre à Maxou
Autres photos de Chantal Bouyer - La marche
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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 17:05
Au départ de Gramat

Ce dimanche 8 octobre était organisée une journée de clôture à Carlucet, petit village du Causse. Nous sommes partis de Gramat, Suzanne, Guy, Anthony et moi. La température est plutôt froide ; six degrés à peine. Dès le départ ce sont de petites routes, tranquilles et pleines de charme. Les premiers rayons de soleil traversent les feuillages encore verts,  des arbres. Après Rignac c’est le château de Roumégouse qui nous salue, du haut de son promontoire.

Le Château de Roumégouse

Plus loin, à Rocamadour, deux montgolfières ornent le ciel de leurs couleurs. Notre halte sur le parking de l’Hospitalet nous offre une belle vue sur la cité mariale coloré par le soleil. Dans la descente des canyons de l’Alzou, le paysage est grandiose, sans pour autant réchauffer l’atmosphère. Ce n’est que vers les Vitarelles et les Mazuts que nous gagnons quelques degrés en même temps que du dénivelé. Les routes sont désertes, du côté de Bonnecoste, hormis quelques 4x4 de chasseurs. Vers onze heures et demie, nous arrivons à Carlucet, lieu du rassemblement. Quelques marcheurs, quelques autres à VTT, mais peu de cyclos sur la route. L’ambiance est agréable, malgré un repas un peu long.

Ce n’est que passé quatorze heures que nous reprenons notre route. La température est maintenant agréable. Passé les premières difficultés, la route dégagée entre Dague et Lunegarde, offre une vue panoramique sur le Causse central.

Le choeur de l'Eglise de Lunegarde

À Lunegarde, nous faisons halte à l’Église pour admirer les fresques qui ornent le chœur. Passé Reilhac, c’est à Gabaudet que nous faisons halte. Ce lieu chargé d’histoire(s) passé et plus récente mérite une pause. La route se faufile à travers Causse, entre les murets de pierres sèches. Alternant montées et routes plates nous atteignons Issendolus, ou se déroulait aujourd’hui un évènement religieux : la procession de Sainte Fleur.

Procession de Sainte Fleur (Photo Daniel A.)

 Sainte Fleur est née en 1309 à Maurs dans le Cantal (Auvergne). Elle entra à l’âge de 14 ans, en 1323, dans l’ordre des Hospitaliers de Jérusalem,  situé dans l’hôpital de Beaulieu hameau d’Issendolus. Elle mourut en 1347, à Issendolus, d’où la procession annuelle qui lui est dédiée. Cet évènement eut comme spectateur notre ami cyclo Daniel, qui passant en cet endroit le matin même, figea la scène.

La route se poursuit par l’ancienne voie romaine, chemin de St Jacques vers Conques. Le bitume a disparu, mais la castine en bonne état permet un roulage facile d’autant qu’il n’y aucun relief. Nous rentrons à Gramat en traversant l’Alzou et profitant de l’accueil sympathique de notre camarade Marie-Louis empêché par une forte douleur au genou.

 

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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 10:16
St Joseph des Bancs - La place du village

De ma fenêtre, le Mont Vernadel du haut de 768 m, offre ses rousseurs au soleil couchant, tandis que son voisin la Serre de Pivachier est verdoyant. Nous sommes à St Joseph des Bancs, pour une semaine. Avec ses 140 habitants, l’équipement communal est complet. La chambre est petite, mais le gîte est spacieux, le personnel, serviable et attentionné. Notre séjour s'étale sur une semaine du 23 au 30 septembre, il est organisé par l'Association Cyclotouriste Bagnacoise (46).

Le Mont Vernadel

Le premier tour de pédale est à destination de Vals-les-Bains. Il ne faut rien oublier en ces contrées. Si les distances sont faibles, les routes sinueuses augmentent sérieusement le temps de parcours. À vélo, ce sont plutôt les dénivelés qui nous ralentissent. Hélios le chien d’un habitant du hameau nous accompagne, malgré nos protestations. Deux jolis cols dès le départ, puis c’est la vallée de l’Oize que nous suivons. Le retour par la planche de Gourdon, les cols de la Fayolle et celui du Pet de l’Aze nous offrent des panoramas colorés au soleil couchant.

Départ au petit matin
Vals-les-Bains
Le château de Boulogne

Jour 2. On repart dans le même sens, mais la vallée est différente, Le ruisseau de Bize nous accompagne jusqu’au village du poète Jean Ferrat : Entraigues sur Volane. La place est encore décorée du passage de la dernière course pédestre. Le musée décoré au visage de l’artiste, atteste bien de sa résidence en ce lieu. Les doux cols d’Aizac et de Moucheyre n’occulteront pas la redoutable grimpée vers Lachamp-Raphaël. L’accueil à l’épicerie du hameau est à la hauteur de l’effort : agréable, conviviale, et commerçante. Bob est à la manœuvre, rien ne manque, et les forces sont reconstituées. La fin de parcours nous fera bénéfice des cols de Mézilhac, Quatre Vios, Lichessol, Miraud et ses 21% pour Michel, puis les panoramas des cols de la Fayolle et de Peyrille.

Genestelle
Entraigues-sur-Volane - Patrie de Jean Ferrat
Massif du Cheylard entre Labastide-sur-Bézorgues et Lachamp-Raphaël

 

Troisième jour, on prend les mêmes et on recommence, Peyrille, Fayolle puis on continue vers l’est. Col de la Croix de Creyseilles, du Coulet, puis du Moulin à vent jalonnent notre route. Le groupe file en direction des Ollières-su- Erzyeux, tandis qu’avec Suzanne, ma compagne du jour, nous rejoignons Cordon Blanc et le col de Lavayas. La descente de ce dernier col bien que tout en enrobé de qualité, et ses pentes à 12 à 16 % effraie Suzanne. C’est donc prudemment que nous atteignons le pont d’Anzène, du nom de la rivière qui coule dessous. La vallée profonde offre une température plus chaude. Nous pique-niquons contre le mur ombragé d’une demeure typique. La montée vers le col de la Fayolle par St Julien du Gua est corsée, mais notre rythme modéré, limite nos efforts. Le soleil accompagne nos derniers kilomètres vers St Joseph.

La Serre du Puy près du Col de Lavayas
Dans la vallée de l'Anzème

Quatrième jour ; c’est jour de repos et visite pour le groupe. Je profite de cette journée pour aller quérir le BPF du Col de la Machine (26) au départ de St Jean-de-Royans. Les cols se succèdent dans la longue ascension dans la Montagne de l’Echarasson. Col de la Croix, Pionnier, Portette, puis Taillebourse sont ceux franchis avant la descente vers la station de Lente et du Col de la Machine. Première déception la route de la Combe Laval est fermée. Même après négociation pas moyen de passer. Je retourne à l’Auberge, inaccessible pour fermeture hebdomadaire. Je vois une personne déambuler, c’est la patronne de l’établissement, qui gentiment me rapporte le tampon précieux sésame de ce lieu. Je prends mon temps et me restaure avant l’ascension vers le sommet de la Montagne de l’Echarasson et le col du même nom. Passé le col la route descend fortement, et m’oblige à une dernière montée pour rejoindre le Col de Gaudissart et un peu plus haut le dernier goulet objet de travaux. La descente vers St Jean sera longue et pentue mais avec sept cols et un BPF au compteur, cela a été une bonne journée.

Le Col de la Machine - Combe Laval (Drome)
La Combe Laval
La vallée de la Lyonne - Pays de Royans (26)

 

Cinquième jour : Nous partons de Mézilhac, c’est un point haut et nul ne doute que le retour sera musclé. Une longue et fraîche descente nous mène au Cheylard par les cols des Fourches et du Vazet. Je laisse mes compagnons pour aller quérir le col du Coulet. Pas très élevé avec ses 582m, mais la pente est ténue avec ses 12 à 15%, sur un kilomètre. Je serai désormais seul, pendant près de 20 kilomètres en pente douce pour retrouver mes camarades au Lac de St Martial. Le pique-nique est réparateur, et le site reposant. Les eaux du Lac reflètent le village dans ses eaux calmes. C’est ici que débute vraiment la montée vers le Mont gerbier des Joncs. Neuf kilomètres soutenus mais réguliers. Quelques-uns ont pris le café à St Matial ; ils nous rejoignent avant le sommet. Le « Gerbier » se fait voir bien avant le bout de montée. Le ciel voilé, laisse ressentir une certaine fraicheur. Les boutiques, les cols de l’Ardéchoise, et les sources multiples de la Loire occupent l’espace. Bob négocie le « Merlot » à un bon prix, ce soir ce sera fête au gîte. Le groupe se scinde en deux, les uns regagnant le gîte à vélo, les autres plus contemplatifs, profiteront du retour du soleil, le long de l’épine dorsale des Monts d’Ardèche et ses couleurs mordorés.

Route en fôret du côté du Col des Fourches 1091m.
Le château de la Chèze au Cheylard
Le Lac et le village de St Martial

 

Sixième et dernier jour. Le départ est déporté à Pourchères  La vallée du Mézayon est froide ce matin, la descente se fait prudemment. Au Pont des Chèvres, elles sont bien là et pour suivre le groupe j’esquive la photo. À Privas, la traversé est laborieuse. Le manque d’espace rend la circulation intense. Ce n’est que rejoint le ruisseau de Paste et Belon que la route devient plus paisible. Nous sommes dans la montée vers le Col de Benas et le village de Freyssenet. La pente tranquille, la vue sur Privas et le ruisseau Bayonne en font une montée agréable. Nous retrouvons le groupe au sommet, que je quitte aussitôt pour le plateau du Coiron où deux nouveaux cols m’attendent : St Martin et Fontenelle. Retour solitaire et tranquille avant de prendre la route du massif de Montargue et de la Prade. La vue est dégagée, les pâturages jaunis, seules les éoliennes donnent de la vie au lieu. Au col du Goulet de la Soulières j’appelle mes compagnons. Ils pique-niquent au Col de l’Escrinet, que je pense atteindre facilement. Une longue et douce montée me fait contourner la crête de la Blandine avant la descente sur le col. Il fait beau, le vent léger accompagne mon repas. Par la D104, je rejoins le Col de l’Arénier avant de faire demi-tour pour atteindre la route de Pourchères et le Col de la Pierre de Faux. Mes compagnons ont déjà filé vers St Joseph des Bancs qu'ils ont décidé de rejoindre à vélo. La descente au milieu des « fayards » se termine en belle montée vers le village de Pourchères.

A l'écart du circuit sur le plateau du Coiron
Une partie des 17 participants.

Avec trente-sept cols dont certains grimpé plusieurs fois, voilà un séjour Montagne qui porte bien son nom et nous à fait parcourir une magnifique région.

Ainsi s’achève une belle semaine, en bonne compagnie, dans un lieu agréable, une organisation parfaite et des paysages sublimes.

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16 août 2017 3 16 /08 /août /2017 12:21
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14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 16:31

 

En quête de points de contrôle BPF (Brevet des Provinces Françaises) pour cette région, située au Nord-est de Paris, nous voilà sur les routes entre Picardie et Ille de France. Nous sommes trois couples, Odette et Michel, Suzanne et Guy, Viviane et Michel. Notre point de chute, un gîte à Montigny-Lengrain à moins de 20 kilomètres de Soissons.

Premier jour : de La Ferté-Milon (02) à Ermenonville (60)

Du château de la Ferté nous ne voyons pas grand-chose. Nous voilà partis pour Betz par la vallée de la Civette. Nanteuil-le-Haudoin est notre point de passage avant d’arriver au petit village quasi désert d’Ermenonville. Ce n’est qu’une fois passé celui-ci que nous arrivons au Château, joliment décoré avec son pars et ses voies d’eau, où baigne la famille ragondins. Peu après la quête du Sésame c’est la mer « de sable ». L’étendue est bien cachée, derrière les frondaisons et l’accès dûment contrôlée et payante. Nous irons pique-niquer vers Monlognon au pied du lavoir et de la croix. Le retour se fera sans encombre par Ivors et Autheuil-en-Valois pour se terminer au Narval, à l’accueil bien sympathique.

 

Château d'Ermenonville

Château d'Ermenonville

Ses habitants

Ses habitants

Le château de Droizelle

Le château de Droizelle

Le canal de l'Ourcq à La Ferté-Milon

Le canal de l'Ourcq à La Ferté-Milon

Deuxième jour : De Pierrefonds à Noyon (60).

Dès le départ nous filons vers la vallée de l’Aisne, Rethondes et la forêt de Compiègne. De forêt en forêt, nous manquerons l’ancienne abbatiale de ND d’Ourscamp. En revanche à Noyon nous aurons le privilège d’une guide à la fois locale et bien de chez nous pour nous conter l’histoire de la ville et de ses dévots. Madame d’Escayrac, c’est ainsi qu’elle se nomme ne tari pas de connaissances sur la cathédrale Notre-Dame et son quartier Épiscopal. L’histoire est telle qu’un résumé ne pourrait en donner même une idée. Le retour par Couarcy et Caisnes St Lucien se fera tranquille laissant çà et là de nombreuses nécropoles de la guerre 14-18. Par Berneuil sur Aisne, et Cuise-la-Motte nous rejoignons Pierrefonds. Le château monumental XVe et XVIIe, revisité à la renaissance puis par Violet le Duc, est un véritable décor de conte de fées. Nous en faisons le tour sans en jamais en voir la totalité.

Canal de l’Oise

Canal de l’Oise

Notre-Dame de Noyon

Notre-Dame de Noyon

Le Château de Pierrefonds

Le Château de Pierrefonds

Le Château de Pierrefonds

Le Château de Pierrefonds

Troisième jour : Jouarre (77)

 

Le temps se fait menaçant aujourd’hui. Aussi nous décidons d’écouter notre circuit. Depuis Lizy-sur-Ourq, la D401 est un supplice de circulation. Mais à cela s’ajoute une route toute en montées et descentes. Après la Ferté-sous-Jouarre il nous faudra encore escalader une belle montée pour arriver à Jouarre, un mardi ; jour de fermeture de l’office de tourisme et donc des visites qui s’y réfèrent. L’Abbaye Notre-Dame de Jouarre          elle reste accessible et sœur Chantal s’y démène pour nous en laisser le meilleur souvenir. Signy-Signet, Les Deux Jumeaux, les champs de betteraves et de chanvre tracerons notre route jusqu’aux bords de la Marne. Par une jolie piste discrète nous en apprécions les charmes et imaginons les guinguettes. Puis par Trancou nous retrouvons Lizy-sur-Ourcq et son plan de circulation hostile aux cyclistes ; et nous en verrons d’autres.

Notre-Dame de Jouarre

Notre-Dame de Jouarre

La Marne à Changis

La Marne à Changis

 

Quatrième jour : Guise (02)

Nos compagnes prennent un jour de « magasinage ». Notre départ se fera de Nouvion et Catillon. Le pays est plat, le ciel menaçant, pour rejoindre la vallée de l’Oise. A Ribemont nous traversons la voie romaine et suivons la ligne de chemin de fer du Tour du Vermandois. C'est ’n peu avant Guise, que le ciel nous tombe sur la tête sous forme d’une averse ténue et pénétrante. A Guise nous irons au Château fort des Ducs. Nos chevaux ne valent pas ceux des seigneurs et à pieds que nous franchissons la première porte du château. Après le pique-nique sur les bords de l’oise, le soleil accompagne notre retour. Le Château de Parpeville se fait discret tout comme le seul col de l’Aisne, le Pas de St Rémy (123m) que nous débusquerons au milieu d’un champ fraichement déchaumé. La fin du circuit ne révélera rien de particulier.

L’entrée du Château fort de Guise

L’entrée du Château fort de Guise

L’Oise à Guise

L’Oise à Guise

Les planteurs de piquets

Les planteurs de piquets

Le Château de Parpeville

Le Château de Parpeville

Cinquième jour : Coucy-le-Château-Auffrique, et Laon (02)

Nous partons de Quincy-Basse sous un ciel peu lumineux. Sous les remparts de Coucy-le-Château, pousse une vigne, la seule que nous ayons vue dans la région. Le village est une citadelle entourée de remparts. La porte Nord est en restauration. Nous discutons un moment avec les courageux bénévoles, layant la pierre jaune et tendre servant à consolider les remparts. Dans la forêt de Prémontré nous serons ébahit devant la réhabilitation de l’ancienne abbaye en hôpital-epadh. La vallée de la Vianne aura une fin et de nombreuses montées émailleront notre route jusqu’à Laon, par Suzy, Cessières et Molinchart. Un dernier effort nous conduira à la vieille ville, haute et particulièrement difficile à circuler à vélo, entre pavés et voitures. L’Abbaye St Martin nous accueille. Fondé au XIIe siècle et d’influence cistercienne son architecture est impressionnante. La cathédrale de type gothique l’est encore plus. Il restait encore à voir l’Abbaye Ste Marie St Jean, la porte de Soissons, la citadelle et bien d’autres richesses dans la vieille ville. Pique-nique englouti, le petit peloton se dirige maintenant vers Royaucourt et Anizy-le- Château. Beaucoup de châteaux que nous ne verrons pas, cachés par de hautes futaies et autres murs d’enceintes attestant la richesse de leurs propriétaires. Il en sera de même à notre arrivée à Quincy-Basse.

Les remparts de Coucy-le-Château

Les remparts de Coucy-le-Château

La porte Nord en travaux

La porte Nord en travaux

Abbaye de Prémontré

Abbaye de Prémontré

Abbaye St Martin de Laon

Abbaye St Martin de Laon

Sixième jour : Longpont, Fère-en-Tardennois (02)

De Longpont au pied des ruines de l’Abbaye nous prenons la direction de Tigny. D’immenses étendues agricoles bordent les routes, tantôt dénudées après la récolte,  couvertes de verdure comme la pomme de terre, la betterave, le chanvre et même de haricots de Soissons, et parfois de lin couché en mode séchage. Le ruisseau de Violaine nous accompagne un moment après Nampteuil-sous-Muret. Après Loupeigne ce sera la visite des ruines monumentales du château de Fère. Bien curieuse bâtisse avec un château renaissance servant d’hôtel, d’un côté et les ruines d’un château fort, les deux reliés par ce qui reste d’un couvert aux allures du 18e. Le tout étant de la même époque nous assure un des responsables de la restauration en cours. Après une heure de visite, nous voilà à Fère-en-Tardennois sous sa halle historique. La pression est bienvenue avant la route vers Saponay, lieu de notre pique-nique. Le retour sans difficultés se fera par le ruisseau des Gorgeats et la Vallée du Gros Chêne. C’est à l’abbaye de Longpont que s’achève notre séjour dans ce grenier de la France.

Château de Fère

Château de Fère

Château de Fère

Château de Fère

Porte de Longpont

Porte de Longpont

Ruines de l’Abbaye de Longpont

Ruines de l’Abbaye de Longpont

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10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 15:47

Succès de la Première Rando-Rétro Quercynoise 2017

Samedi 8 et dimanche 9 juillet ; les Cyclos Randonneurs du Quercy, avec Anthony maitre d’œuvre accueillaient la première édition de la Rando Rétro Quercynoise, à Martel, capitale du Quercy et de la randonnée à vélo pour un week-end. Favorisés par une météo clémente, près de cinquante amoureux de la belle mécanique, sont venus sillonner nos belles routes entre causses et vallée. La visite de Martel, cité médiévale ne fut pas oubliée. À l’aller puis au retour, le premier puis le deuxième jour, le peloton a sillonné la ville, ses places et ses ruelles pour le plus grand bonheur des spectateurs surpris mais enthousiastes et celui des cyclos de profiter ainsi d’une visite guidée.

Le samedi la vallée de la Doue et ses moulins, puis la vallée de la rafraîchissante Dordogne ont vus défiler ces drôles de machines. Rutilantes pour les unes, dans leur « jus » pour les autres, les bicyclettes, utilitaires, de cyclo-tourisme ou bien de « course » ont obéis tant que mal aux ordres et aux mollets de leurs propriétaires pour découvrir les richesses de ces petites routes et chemins blancs. Dès le départ l’accueil plus que sympathique du boulanger de la rue droite est un pur instant de bonheur. Ce large sourire, accompagné de générosité à sut donner la tonalité du week-end. Ils ont pu ainsi accéder aux moulins, châteaux, et autres demeures prestigieuses. De panoramas en ruisseaux, de la Tourmente à la Sourdoire, puis en longeant la Dordogne, la joyeuse troupe, un peloton de quarante passionnés, à subtilement suivi l’itinéraire tracé. De craquement de dérailleurs en commentaires avisés, les cyclotouristes ont découvert la région sous un autre angle, liant très souvent contact avec les touristes ou les gens du cru, étonné parfois, réjouis toujours de revoir ces drôles de vélos de leur enfance. À Carennac un arrêt pique-nique, permettait à chacun de souffler un peu et à tous de visiter la cité Fénelon, son église St Pierre, et son Tympan du XIIème siècle. Puis par Mézels, Pontou, Briance, le Belvédère de Copeyre offrait son majestueux panorama sur la vallée baignée de soleil. La montée vers Martel par la route en corniche de Gluges ravissait tous les participants qui regagnèrent la Cité aux Sept Tours pour une soirée récréative ou bien un repos bien mérité.

 

Cyclotourisme, en avant vers le passé,
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Dimanche, ils n’étaient pas moins nombreux pour découvrir les routes du Causse. Le panorama du site du Mont Mercou, du haut de ses 317m, fut marqué d’une longue pause admirative. Les échanges entre participants furent nombreux. Venus parfois de loin tous furent enchantés de ces lieux, parfois méconnus des randonneurs au long cours. La vitesse ne fut pas de leur préoccupation, la découverte c’est sûr. Ils ont collé au thème des années avant 1980. De bretelles en chapeaux, de belles robes, habit de fête,  romantique, militaires, ou gentlemans, parfois en musique, l’équipement était bien en accord avec leur vélo.

Un instant même certains firent revivre, en pleine campagne des scènes d’un autre âge : la France libérée de l’occupant. Acteurs, caméramans et photographes tournèrent les premières séquences d’une longue histoire.

L’après-midi vit les participants parfaitement accueillis à la gare de Martel. Pique-nique sur les quais, embarquement à bord du Chemin de Fer du Haut-Quercy. Privilégiés, sans doute c’est voyage en première classe, derrière la machine vapeur pour nos touristes à vélos qui pour une heure durant laissèrent leurs « destriers » à quai, sous bonne garde. Après l’attaque du train, c’est le mécanicien qui décide. Sifflet, vapeur, et « Tchou Tchou », le train s’ébranle. De tunnels en découverts, sur la voie du 19ème siècle, la surprise est totale. Au sorti du plus grand des tunnels, la vue sidérante sur la vallée de Dordogne ravi tous les voyageurs. Plus loin ce sera la halte fraicheur, sur le Viaduc des Scourtils qui séduit les passagers.

Le week-end prend fin sur les quais, lorsque l’instigateur de la journée Anthony, remercie tous les participants. C’est ensuite Philipe Deveaux, représentant la Fédération Française de Cyclotourisme et Président du Comité Régional de Cyclotourisme d’Occitanie, qui salue tous les participants et remercie les organisateurs pour leur manifestation originale. C’est au Président des Cyclos Randonneurs du Quercy, Miche Ponchet que revient le mot de la fin, invitant d’ores et déjà tous les participants à revenir plus nombreux pour l’édition 2018 de la Rando-Rétro Quercynoise. Ils étaient venus de Paris, Limoges, Cholet, Clermont-Ferrand, Toulouse, Tarbes, Bordeaux ou bien des villages alentours et ne furent pas indifférents à l’ancien rythme de la randonnée cyclotouriste.

Merci aux membres du Cyclos Randonneurs du Quercy, au boulanger de la rue droite, au chemin de fer du Haut-Quercy, Atelier de la noix à Carennac, et à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué au succès de cette journée.

Pilou

 

Cyclotourisme, en avant vers le passé,
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4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 17:09

L’hiver n’est pas toujours agréable pour cycler ; en revanche il révèle les paysages comme on ne les voit pas souvent. Paysages cachés, brumes et brouillards enveloppants les panoramas. Le givre lui aussi métamorphose la nature. Pour cela l’hiver est parfois féérique, magique ou simplement beau. Bien habillé, bien équipé, le cyclotouriste chemine lentement ; comme pour ne pas accentuer le froid. Chaudement habillé, il montera doucement, pour ne pas transpirer ; lentement il abordera les descentes ; et patiemment il scrutera les panoramas lointains ou les proches paysages. Les routes, plus tranquilles qu’en été, ne sont pas exemptes de dangers. Ne pas oublier d’augmenter sa visibilité avec des vêtements clairs, ou même fluo. Un éclairage avant et arrière à la tombée du jour ne sera pas superflu. L’écarteur de danger outre sa visibilité augmente la distance entre le cyclo et le véhicule qui le double. Après la fraîche randonnée, le confort de la maison paraîtra plus douillet et confortable.

Bonne Année et belles randonnées, Pilou

Paysages d’hiver,
Paysages d’hiver,

Après le givre, les brouillards dans la vallée

Paysages d’hiver,

Le Château de Castelnau surfe sur le brouillard

Paysages d’hiver,

Celui de Turenne s'offre un manteau ouaté

Paysages d’hiver,

Sur la Dordogne, le pont de Pontou semble bien mystérieux

Paysages d’hiver,

Le gouffre résurgent du Font del Truffe, dans la vallée de l'Ouysse, garde son eau turquoise au plus bas

Paysages d’hiver,

Le Col de Majesq (sur sa crête majestueuse), veille à ne pas mélanger les eaux claires de l'Ouysse et de l'Alzou

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